Marie-George Sy

Artiste, créatrice d'objets poétiques en fil de fer

Qui suis-je ?

Qui suis-je ?

J'explore et interroge les limites entre l'art décoratif et l'art.

Cette distinction est récente. Pendant longtemps, et jusqu’à la Renaissance, art et "technè" (grec) ont été confondus. Par "technè", les Grecs entendent le savoir-faire qui permet de produire un objet. Le mot a un sens très large : il englobe à la fois le travail de l’artisan et celui de l’artiste.

Où finit l'art et où commence l'objet ?

J’explore le travail de création à travers des pièces artistiques en petites séries ou uniques. Genres, traditions ou encore le rapport au temps ; le travail du fil de fer comme outil de questionnement. Le tricot part à la rencontre de la maçonnerie pour à la fois emmêler et découdre les attendus et jouer avec les ambiguïtés et les paradoxes. Il s'agit de révéler autrement la matière, de mettre en place les volumes dans l’espace et d’explorer le jeu de graphisme que permet le fil de fer. Ma démarche, sensible et intuitive est une quête de sens et d’émotions à travers la matière. Cette quête passe par la sublimation d’un matériau brut. Le fil de fer devient une dentelle malléable, ronde, une matrice. Il dessine dans l’espace, explore les densités de noirs et propose des pièces sobres et élégantes pour enchanter vos intérieurs : cactus, luminaires, fleurs, décorations murales etc.

TECHNIQUE DE CREATION

Je travaille le fil de fer recuit utilisé en maçonnerie pour le ferraillage. Je le façonne à la main, aidée d’une pince coupante et plate. Dans la plupart du temps, aucune soudure n’intervient, sauf pour les cactus de type “figuiers de barbarie”. Le point de départ d’une pièce est souvent un croquis, une matérialisation d’ image, d’une envie, d’une idée traversante.

Provenance du fil de fer : enseignes matériaux de construction. 43 % de la production d'acier de l'Union européenne provient d'acier recyclé, fabriqué dans des fourneaux alimentés à l'électricité.